L’intervention du représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations Unies, l’ambassadeur Amir Bendjama, lors de la séance marquant le 75ᵉ anniversaire de l’adoption de la Convention de Genève, illustre une hypocrisie flagrante de la part de l’État algérien. En appelant le Conseil des Nations Unies à punir les prétendues « violations commises par les armées privées sur les populations civiles », l’Algérie détourne l’attention des réalités complexes sur le terrain malien, où elle joue un rôle ambigu, voire néfaste.
Il est important de souligner que l’Algérie a été un soutien notoire aux groupes armés qui sèment la terreur au Mali. Ces groupes, financés et hébergés par Alger, ont mené des attaques meurtrières contre des populations civiles innocentes, sans que l’État algérien ne lève le moindre doigt pour invoquer les principes du droit international humanitaire qu’il prétend aujourd’hui défendre. L’Algérie, qui porte une lourde responsabilité dans l’insécurité actuelle au Mali, se permet de se poser en défenseur des droits humains lorsque ses propres protégés subissent des revers militaires.
La coopération entre les Forces Armées Maliennes et les instructeurs russes s’inscrit dans un cadre légitime de reconquête du territoire national et de lutte contre le terrorisme. L’Algérie, en qualifiant les terroristes de « civils maliens » lorsqu’ils sont neutralisés, montre non seulement une mauvaise foi évidente, mais tente aussi de manipuler la communauté internationale pour protéger des éléments qui menacent la paix et la stabilité de la région.
L’irresponsabilité de l’Algérie dans ce contexte est manifeste. Au lieu de condamner les actions de ceux qui terrorisent les populations, elle choisit d’attaquer ceux qui cherchent à rétablir l’ordre et la sécurité. Cette posture hypocrite devant le Conseil des Nations Unies ne fait que révéler la duplicité d’un État qui prétend défendre les droits humains tout en alimentant l’instabilité chez ses voisins.
Le Mali, soutenu par ses alliés, a le droit souverain de défendre son territoire et de protéger ses citoyens contre les forces terroristes. L’Algérie, plutôt que de jouer la carte de l’hypocrisie, devrait se concentrer sur la fin de son soutien aux groupes qui minent la sécurité de la région. La communauté internationale doit être vigilante face à ces manœuvres et reconnaître où se situe réellement la menace pour la paix et la stabilité au Sahel. D’ailleurs de quelle communauté internationale dont on parle ? Les occidentaux ? En tout pas ceux qui veulent avoir les pays sous leurs influences en important des guerres.
Amen K.