4 octobre 2024

Afrique / Lutte contre le Mpox : Quand le Président Cyril Ramaphosa prône la fabrication des vaccins en interne.

Depuis janvier 2024, l’Afrique a recensé 29 152 cas de Mpox, marquant une hausse de 177 % par rapport à 2023, avec 738 décès dans les cinq régions du continent. Face à cette crise sanitaire, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a lancé un appel pour la production de vaccins sur le continent afin de réduire les coûts et améliorer l’accès aux traitements.

Lors d’une réunion virtuelle du Comité des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine sur le Mpox, tenue le 22 septembre 2024, Ramaphosa a souligné l’importance de mettre en place le Fonds africain de lutte contre les épidémies pour financer efficacement la réponse. Il a insisté sur la difficulté de l’Afrique à accéder aux vaccins et traitements contre le Mpox, comme cela avait été le cas pour la COVID-19.

Grâce à des soutiens financiers de la Coalition pour la préparation aux épidémies, de l’African Vaccine Manufacturing Accelerator, d’Afreximbank, et de l’Union européenne, Ramaphosa estime que la production de vaccins pourrait débuter en 2025. En attendant, il a exprimé sa gratitude pour les aides internationales permettant l’approvisionnement en vaccins. Selon lui, l’expérience de la COVID-19 a révélé la nécessité d’une demande prévisible et de garanties d’achat pour les vaccins et diagnostics fabriqués en Afrique.

Ramaphosa a également encouragé les pays africains à acheter des vaccins produits localement pour assurer une fabrication durable, en utilisant le Mécanisme africain de passation de marchés publics groupés. Il a salué les progrès dans la mobilisation de ressources, avec 4,3 millions de doses de vaccin obtenues sur un objectif de 10 millions, ainsi que des engagements financiers totalisant 314 millions de dollars pour un objectif de 599 millions.

Bref, les dirigeants africains ont insisté sur l’importance d’une mobilisation politique et financière continue pour contenir l’épidémie. Une réunion d’évaluation de suivi est prévue, avec un examen complet des efforts de mobilisation des ressources et de la situation sur le terrain.

Amen K.

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