La récente sortie du Ministre de la Sécurité, le commissaire divisionnaire Sana, a fait éclater une controverse qui ne cesse d’agiter l’opinion publique au Burkina Faso. Le nom du Colonel Zalla, un diplomate de l’ONU en Centrafrique, a été explicitement cité parmi ceux qui seraient impliqués dans un plan de déstabilisation du Burkina Faso. Cette allégation grave soulève des interrogations légitimes sur la nature réelle de son rôle : le Colonel Zalla agit-il dans le cadre de ses fonctions au sein de l’ONU, avec le budget qui lui est alloué, ou mène-t-il ces actions à titre personnel et sans l’aval de l’institution internationale ?
Dans cette affaire qui entache non seulement la réputation du Colonel Zalla mais aussi celle de l’Organisation des Nations Unies, il devient impératif que l’ONU sorte de son silence. L’organisation internationale, garante de la paix et de la stabilité mondiale, doit faire preuve de transparence et fournir des clarifications sur cette affaire qui risque de nuire à sa crédibilité si elle en a toujours.
Le Burkina Faso traverse une période particulièrement sensible sur le plan sécuritaire, et toute tentative de déstabilisation serait un coup dur pour ses efforts de lutte contre le terrorisme. L’opinion publique a besoin d’être éclairée.
En se prononçant officiellement sur ce dossier, l’ONU prouvera qu’elle ne tolère aucune forme de complot ou de conspiration contre un État membre contrairement à ce que certains leaders d’opinion pensent à juste titre. Cela contribuerait à rétablir la confiance dans ses missions et à démontrer son engagement en faveur de la stabilité et du respect des principes de la souveraineté nationale. L’heure est à la clarté, et le silence de l’ONU ne peut plus perdurer.
Amen K.