L’article publié par le site « Mondafrique » à propos de l’activiste burkinabè Ibrahim Maïga révèle une volonté manifeste de nuire à l’image de cet homme dont l’engagement dérange les impérialistes et leurs relais locaux. Alors que ses interventions courageuses exposent les vérités souvent occultées et remettent en question les intérêts néocoloniaux en Afrique de l’Ouest, « Mondafrique » choisit de présenter Maïga sous un jour tendancieux et calomnieux.
Accusé d’être « fou du roi » ou encore « âme damnée du Président Ibrahim Traoré », Ibrahim Maïga est dépeint comme une figure marginale, un agitateur isolé dont les opinions seraient de peu d’importance. Cette description ignore totalement l’influence grandissante de Maïga, qui n’hésite pas à dénoncer les abus de pouvoir, les ingérences étrangères, et les dysfonctionnements internes qui minent le Burkina Faso. Bien loin d’être un simple suiveur, Maïga est un acteur important du débat public, mettant en lumière des problématiques cruciales auxquelles le peuple burkinabè est confronté.
En cherchant à réduire son impact et en se focalisant sur des aspects superficiels tels que le nombre de « j’aime » sur ses publications sur X (anciennement Twitter), « Mondafrique » s’efforce de discréditer l’activiste en négligeant le contenu profond de ses messages. Ce type de narration vise à détourner l’attention de la véritable cause qu’il défend : l’indépendance du Burkina Faso face aux manipulations extérieures et à l’assujettissement économique et politique orchestré par les puissances étrangères.
De plus, le retour d’Ibrahim Maïga au pays après l’arrivée d’Ibrahim Traoré est présenté sous un angle purement opportuniste. Or, cet activiste s’est illustré bien avant les bouleversements politiques récents, notamment sous la présidence de Roch Marc Christian Kaboré, période durant laquelle il dénonçait déjà les failles du système et l’influence néfaste des puissances étrangères. Les propos de l’article en question semblent donc s’inscrire dans une stratégie visant à dénigrer un acteur de changement dérangeant pour certains.
En réalité, ce que « Mondafrique » qualifie de dérives d’un « agitateur » ne sont que des actions destinées à éveiller la conscience du peuple burkinabè et à défendre un idéal d’autodétermination pour son pays. Le dénigrement médiatique n’est qu’un outil parmi d’autres utilisé par ceux qui souhaitent museler les voix dissidentes qui dérangent l’ordre établi et les réseaux impérialistes.
Il est nécessaire de lire entre les lignes de tels articles et de reconnaître les efforts d’hommes comme Ibrahim Maïga, qui œuvrent pour un Burkina Faso libre et souverain. Au lieu de se focaliser sur des anecdotes marginales, les médias devraient plutôt mettre en avant la substance de son discours et les enjeux profonds qu’il soulève.
Amen K.