15 février 2025

Burkina Faso : Lutte contre les dysfonctionnements dans l’administration publique, la CRD a désormais un bureau.

Dans sa volonté d’assainir l’administration publique burkinabè, le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a signé, le 27 août 2024, un décret instaurant la Commission de Régulation des Dysfonctionnements (CRD). Cette nouvelle entité, rattachée directement au cabinet du président, a pour mission de corriger ou de faire corriger les défaillances observées au sein des administrations publiques.

La CRD cible spécifiquement les comportements non éthiques ou non professionnels des responsables hiérarchiques, souvent à l’origine de dysfonctionnements dans la gestion de l’administration. Parmi les problèmes que la CRD s’attèle à résoudre, figurent les fautes professionnelles non sanctionnées, les sanctions disciplinaires non appliquées, ainsi que les dénonciations non suivies d’effet. De plus, elle veillera à l’application des recommandations et instructions restées sans suite, à la correction des violations de procédures, ainsi qu’à la mise en œuvre des condamnations judiciaires négligées.

Cette réforme vise à renforcer la responsabilité et l’intégrité au sein de l’administration publique, et à garantir que les citoyens burkinabè ne souffrent plus de ces manquements. Le message est clair : tout abus de pouvoir ou laxisme sera rigoureusement traité.

Le vendredi 26 août 2024, le Directeur de cabinet du président, le capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin Medah, a procédé à l’installation des membres du Conseil d’orientation de la CRD. Ce conseil est constitué de personnalités compétentes et respectées dans leur domaine : Gna Tarcisius Millogo, conseiller en gestion des ressources humaines, Ragnang-newindé Isidore Tiemtoré, contrôleur d’État, Salamatou Ouédraogo, juriste, Roland Ouédraogo, magistrat, et Youlouka Luc Damiba, chercheur spécialiste de la lutte contre la corruption.

En mettant en place la CRD, le capitaine Ibrahim Traoré réaffirme sa détermination à instaurer la rigueur et l’intégrité dans l’administration. Ce mécanisme permettra non seulement d’assainir les pratiques administratives mais également de restaurer la confiance des citoyens dans l’appareil d’État. Cette commission symbolise une avancée vers une gouvernance plus efficace, axée sur la transparence et le respect des procédures.

Amen K.

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