Le Burkina Faso, sous le thème « Le volontariat : pilier de résilience et d’engagement patriotique au service de la nation », célèbre la Journée internationale des volontaires 2024. Les activités, lancées ce mardi 3 décembre par le ministre de la Jeunesse et de l’Emploi, Roland Somda, dureront jusqu’au 5 décembre. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le secrétaire général de la présidence du Faso, Dr Zakaria Soré.
Pour le ministre Somda, le thème de cette édition incarne l’essence du volontariat au Burkina Faso. « Chaque jour, des hommes et des femmes choisissent de servir leurs communautés, de soutenir les plus vulnérables et de renforcer la résilience du pays », a-t-il souligné. Cet engagement s’avère crucial dans un contexte marqué par la reconquête du territoire, la gestion des crises humanitaires et la relance économique et sociale.
Diverses activités rythmeront ces 72 heures de célébration : matchs de football, don de sang, jeux de société, journées portes ouvertes, visite de stands, et la « Nuit du volontaire ». Ces événements visent à valoriser les contributions des volontaires et à sensibiliser les citoyens sur l’importance de cette action patriotique.
Le ministre Somda a salué l’engagement des volontaires : « Vous êtes les piliers d’une nation unie et résiliente. Votre travail illustre un patriotisme exemplaire. » Il a aussi appelé la jeunesse à s’investir davantage, affirmant que « la nouvelle génération est prête à bâtir un avenir meilleur pour tous ».
Le parrain de la cérémonie, Bruno Compaoré, a insisté sur l’impact stratégique du volontariat. « Au-delà de la générosité, c’est un outil puissant pour le développement durable et la cohésion sociale », a-t-il déclaré. Selon lui, les volontaires agissent dans des secteurs clés tels que l’éducation, la santé, l’agriculture et l’environnement, contribuant à poser les bases d’une société inclusive et résiliente.
Bref, cette célébration réaffirme la place centrale du volontariat comme levier de transformation sociale et d’unité nationale. Les volontaires sont les « bâtisseurs silencieux » d’un Burkina Faso fort, prêt à relever les défis actuels.