Sans surprise, la Confédération africaine de football (CAF) a rejeté la candidature de Samuel Eto’o pour un poste de membre de son comité exécutif, qui sera renouvelé en mars prochain. L’ancien attaquant des Lions Indomptables et actuel président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) nourrissait l’ambition de succéder à son compatriote Seidou Mbombo Njoya au sein du Comex de la CAF. Cependant, cette ambition a été stoppée net par le Comité de Gouvernance de la CAF, qui a déclaré sa candidature irrecevable en raison d’irrégularités.
Selon la presse camerounaise, Samuel Eto’o est sous le coup de sanctions émanant du Comité d’Éthique et de Discipline de la FIFA pour des incidents survenus lors de la Coupe du monde U20 en Colombie. Par ailleurs, la CAF lui avait déjà infligé une sanction en juillet dernier en raison de sa collaboration controversée avec la plateforme de paris en ligne 1XBet.
Malgré cette disqualification, Eto’o reste déterminé à poursuivre son combat. Il affirme que plusieurs instances doivent encore se prononcer sur son cas et qu’il dispose des éléments nécessaires pour prouver son innocence. « Personne ne peut m’interdire d’être candidat, tant que je ne suis pas condamné. Nous avons les preuves pour nous défendre », a-t-il réaffirmé.
En parallèle, son rival Seidou Mbombo Njoya, actuel vice-président de la CAF et proche du président Patrice Motsepe, ne pourra pas non plus briguer un nouveau mandat. La Fécafoot, sous la direction d’Eto’o, avait refusé de lui accorder la lettre de recommandation nécessaire pour valider sa candidature.
Par conséquent, aucun Camerounais ne siégera dans le prochain comité exécutif de la CAF, un coup dur pour l’influence du pays dans la gouvernance du football continental. Ce rejet confirme les difficultés rencontrées par Eto’o pour asseoir son autorité au-delà des frontières nationales.
Amen K.