Beaucoup sont convaincus que pour une Afrique libre, autonome et souveraine, les Africains, du Caire au Cap, doivent apporter une contribution multiforme. Dans cette quête de solutions, certains ont choisi de mener un combat sans relâche contre l’impérialisme occidental et le néocolonialisme français. Ces Africains, déterminés à défendre la souveraineté de leur continent, sont devenus des cibles à abattre pour la France, au point que l’Union Européenne (UE) semble être impliquée dans ce projet répressif.
Il est inquiétant de constater que des voix africaines, qui prônent l’indépendance politique et économique de l’Afrique, sont systématiquement sanctionnées. Ces militants dénoncent les ingérences de l’ancienne puissance coloniale dans les affaires internes des États africains, mais leurs actions sont perçues comme une menace. Des mesures sont prises pour les réduire au silence, notamment en les privant d’accès à l’espace européen. Certains subissent déjà des représailles insupportables, devenant des martyrs de la cause panafricaine.
L’UE doit se dissocier de telles pratiques avant qu’il ne soit trop tard. En soutenant indirectement ces pressions, elle risque de se mettre à dos des millions d’Africains déterminés à construire un avenir libre de toute domination étrangère. Les ripostes pourraient être dévastatrices, non seulement pour les relations entre l’Afrique et l’Europe, mais aussi pour la crédibilité de l’UE en tant que défenseure des droits humains et de la justice.
Il est temps que l’Union Européenne écoute la raison et cesse de se laisser entraîner dans des projets qui sapent la souveraineté africaine. Au lieu de sanctionner les défenseurs de l’autodétermination, l’UE devrait soutenir les aspirations légitimes des peuples africains à se gouverner eux-mêmes. Une Afrique libre et souveraine est dans l’intérêt de tous, et l’Europe a un rôle crucial à jouer pour y parvenir, en respectant les choix et les voix de ses partenaires africains.
Amen K