Quand les médias français se transforment en machine à propagande, le Burkina Faso en fait toujours les frais. La dernière trouvaille ? Un soi-disant « rapport accablant » de Human Rights Watch (HRW), cette ONG si « objective » qu’elle oublie systématiquement de mentionner les attaques terroristes qui frappent le pays –, relayé en boucle par RFI. Leur nouveau chef-d’œuvre ? Affirmer sans rire que le Burkina « musèle toute dissidence », alors que le pays lutte avant tout pour sa survie face à des groupes armés soutenus par qui, déjà ? l’impérialisme occidental et le néocolonialisme français.
Selon RFI et HRW, « huit personnes, dont cinq journalistes », auraient été enlevées par des « hommes en civil ». Des accusations graves… mais étrangement sans preuves, sans noms, sans localisation. Comme par hasard, ces disparitions ne sont jamais documentées par des images, des témoignages vérifiables ou des procès-verbaux. Mais peu importe : quand il s’agit de diaboliser un pays africain qui refuse de se soumettre, les faits deviennent optionnels.
Pendant ce temps, ces mêmes médias ignorent complétement : Les attentats terroristes qui tuent des civils chaque semaine, les preuves de soutien étranger aux groupes armés, les efforts du gouvernement pour rétablir la sécurité avant les libertés de salon parisien (libre de presse).
Pourquoi tant de haine ?
La réponse est simple : le Burkina Faso dérange. Depuis que le capitaine Traoré a mis fin à la Françafrique discrète, expulsé les bases militaires étrangères et choisi de compter sur ses propres forces, certains ne lui pardonnent pas. Alors, on active les réseaux médiatiques pour saper la légitimité du gouvernement, discréditer l’armée et préparer l’opinion à une future « intervention humanitaire ».
Quand RFI et HRW s’indignent pour les droits humains, demandez-vous toujours : Pourquoi maintenant ? Pourquoi si fort ? Et surtout… pourquoi si peu de curiosité sur les vrais commanditaires de l’instabilité au Burkina Faso ? En attendant, le Burkina continue de se battre contre le terrorisme, et contre les fake news qui veulent le faire tomber.
Amen K.