Le président Ibrahim Traoré lors de sa récente sortie, a clairement affirmé : « Nous ne sommes pas dans une démocratie. Nous sommes bien en révolution progressiste populaire ». Cette déclaration n’est pas un rejet du peuple, mais un constat : les modèles démocratiques hérités de l’Antiquité gréco-romaine, souvent imposés par l’Occident, ont montré leurs limites face aux défis du Burkina Faso.
Aujourd’hui, le pays traverse une crise sans précédent : terrorisme, les défis socioéconomiques. Dans ce contexte, une simple alternance électorale, sans transformation profonde, ne suffit pas. Ceux qui donnent des leçons de démocratie sont souvent les mêmes qui ont soutenu des régimes corrompus ou exploité l’Afrique. La vraie démocratie, ce n’est pas imiter un système vieux, mais construire un modèle adapté aux réalités burkinabè.
Le Président Ibrahim Traoré propose une révolution populaire, fondée sur la souveraineté, la justice sociale et l’efficacité. Il ne s’agit pas de supprimer la voix du peuple, mais de la renforcer en dépassant les faiblesses d’une démocratie formelle, souvent manipulée par les élites. Le modèle progressiste vise une gouvernance inclusive, où l’action collective prime sur les rivalités politiciennes.
Le Burkina Faso n’a pas besoin de démocratie-spectacle, mais d’un système qui garantit sécurité, dignité et développement. La révolution en cours est un appel à l’unité et à l’audace. Contrairement aux donneurs de leçons, le Président du Faso mise sur la capacité du peuple à écrire sa propre histoire.
La démocratie ne se mesure pas à des élections, mais à l’amélioration concrète des conditions de vie. Si l’Occident veut vraiment aider, qu’il cesse d’imposer ses modèles et respecte les choix souverains des Burkinabè. La révolution progressiste est le chemin vers la véritable émancipation.
Amen K.