15 janvier 2025

RDC : La situation sécuritaire du Nord-Kivu au centre d’une rencontre entre le Président Cyril Ramaphosa et son homologue angolais João Lourenço ce jeudi.

La crise sécuritaire qui ravage l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) continue de peser lourdement sur la région, malgré les multiples efforts de médiation. Ce jeudi 8 août 2024, le Président sud-africain Cyril Ramaphosa se rend à Luanda pour rencontrer son homologue angolais João Lourenço, désigné médiateur par l’Union Africaine dans la crise entre Kinshasa et Kigali. Cette rencontre cruciale intervient dans un contexte où, malgré la signature d’un cessez-le-feu, la situation sur le terrain reste préoccupante.

La semaine dernière, les ministres des Affaires étrangères de la RDC, Thérèse Kayikwamba Wagner, et du Rwanda, Olivier Nduhungirehe, se sont retrouvés à Luanda pour discuter de la paix sous l’égide de João Lourenço. Les pourparlers ont abouti à un cessez-le-feu entre l’armée congolaise et les rebelles du M23, entré en vigueur ce dimanche 4 août 2024 à minuit. Ce cessez-le-feu, qui doit être supervisé par le Mécanisme de Vérification Ad-Hoc renforcé par des experts du renseignement de la RDC, du Rwanda, et d’autres entités, représente un espoir pour un retour à la paix durable dans la région.

Cependant, sur le terrain, la réalité est tout autre. Les Forces armées de la RDC continuent de rencontrer de grandes difficultés face aux rebelles du M23, soutenus par le régime de Paul Kagame selon plusieurs rapports des Nations Unies. Malgré l’accord de cessez-le-feu, ce mouvement rebelle continue de progresser, semant la désolation dans les localités et les villages de la province du Nord-Kivu.

Face à cette situation alarmante, il est impératif que toutes les parties impliquées dans cette crise respectent scrupuleusement les engagements pris. La communauté internationale, les Nations Unies, ainsi que les pays voisins doivent intensifier leurs efforts pour s’assurer que les termes du cessez-le-feu soient strictement appliqués. Il est de la plus haute importance que les discussions entamées à Luanda sous la médiation angolaise aboutissent à des actions concrètes sur le terrain.

Le peuple congolais, épuisé par des décennies de conflits, mérite enfin de vivre en paix. Les acteurs régionaux et internationaux doivent faire preuve de responsabilité et d’engagement sincère pour mettre fin à ce cycle de violence. Le respect des accords de cessez-le-feu et l’arrêt immédiat des hostilités sont des étapes cruciales pour ouvrir la voie à une paix durable dans l’Est de la RDC.

Amen K.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *