Souveraineté territoriale, souveraineté énergétique, souveraineté alimentaire, ces visions des dirigeants de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) traduites en action. Sur les traces du président burkinabè Ibrahim Traoré, le Chef de l’Etat, le Général Abdourahamane Tiani, pose les bases d’une souveraineté alimentaire dans son pays.
Sous son leadership, le Niger se lance dans les travaux de réhabilitation des Aménagements hydro agricoles de Lada et du centre de développement Agricole (CDA), à Diffa, à la frontière avec le Nigeria. Ainsi donc, l’Etat nigérien entend intensifier la production des céréales comme le riz et le blé. Alors, de 307 tonnes, la production de riz passera à 3 328 tonnes tandis que celle du blé passera de 68 à 360 tonnes par an.
Ce combat pour la souveraineté alimentaire que mènent les autorités nigériennes, est une réponse efficiente au regard de ce que le peuple nigérien a enduré après la fermeture des frontières par la CEDEAO suite aux évènements du 26 juillet.
Le projet est assuré par l’Etat et soutenu par le peuple à travers le Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie. Il comprend également la remise en état du bon fonctionnement de toutes les infrastructures d’irrigation et la protection contre les crues de la Komadougou, rivière reliée au Lac Tchad. C’est la traduction de l’engagement des autorités pour le bien-être du peuple.
Financé à hauteur de deux (2) milliards de FCFA, ce projet outre d’assurer l’autosuffisance alimentaire, va créer également 5672 emplois directs et 6 440 emplois indirects au profit du peuple nigérien.
Essi Amen