L’arrivée du Capitaine Ibrahim Traoré à la tête du Burkina Faso a marqué un tournant décisif dans la politique économique du pays. En refusant les prêts du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, le gouvernement burkinabè a fait un choix audacieux : celui de compter sur ses propres ressources pour financer son développement. Une décision salutaire qui rompt avec le cycle infernal de l’endettement, où chaque dette contractée en appelle une autre, plongeant les nations dans une spirale de dépendance.
Pendant des décennies, de nombreux pays africains ont été piégés par les prêts des institutions financières internationales. Ces financements, souvent assortis de conditions strictes, ont alourdi les dettes publiques sans pour autant garantir un développement durable. Le Burkina Faso, sous la direction du Capitaine Traoré, a choisi une voie différente : celle de la souveraineté économique. En rejetant ces prêts, le pays évite de s’enliser dans un système où le remboursement de la dette absorbe une part croissante des ressources nationales, au détriment des investissements sociaux et infrastructurels.
Cette décision reflète une volonté de s’appuyer sur les capacités internes du Burkina Faso. En misant sur une meilleure mobilisation des recettes fiscales, une lutte accrue contre la corruption et une gestion plus rigoureuse des dépenses publiques, l’État burkinabè entend générer ses propres fonds pour financer ses projets. Une approche qui favorise l’autonomie et réduit les risques d’ingérence étrangère dans les politiques nationales.
Le choix du Burkina Faso pourrait inspirer d’autres nations africaines confrontées aux mêmes défis. Au lieu de perpétuer un modèle économique basé sur l’endettement, le pays montre qu’il est possible de rechercher des alternatives plus saines et plus durables. Bien sûr, ce chemin exige des sacrifices et une discipline financière accrue, mais il offre aussi l’opportunité de construire une économie réellement indépendante.
En saluant cette détermination, nous reconnaissons le courage d’un peuple et de ses dirigeants à prendre leur destin en main. Le Burkina Faso, sous l’impulsion du Capitaine Traoré, envoie un message fort : la véritable libération économique commence par la rupture avec les chaînes de la dette.
Amen K.