Au Burkina Faso, la guerre ne se joue plus uniquement sur le champ de bataille, mais aussi dans l’arène de l’opinion publique. Les groupes terroristes, en perte de vitesse sur le terrain, ont enclenché une guerre de communication et de manipulation avec l’appui de relais médiatiques étrangers et d’alliés impérialistes. Leur objectif : semer la confusion, démoraliser la population et discréditer les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP).
Face à la difficulté croissante de recruter des combattants par l’endoctrinement idéologique ou la corruption financière, les terroristes ont opté pour une stratégie abjecte : l’enlèvement de femmes et d’enfants. Ces victimes sont ensuite soumises à un lavage de cerveau, convaincues que l’État les a abandonnées et qu’elles doivent se battre pour leur survie. Les femmes et enfants enrôlés de force se retrouvent alors sur les lignes de front, parfois armés, parfois utilisés comme boucliers humains.
Lorsque ces victimes sont neutralisées au combat, les groupes terroristes orchestrent immédiatement des campagnes de désinformation. Avec l’appui de certains médias acquis à leur cause, ils accusent les forces burkinabè de commettre des exactions contre des civils innocents. Cette mise en scène vise à ternir l’image du Burkina Faso, à semer la discorde entre les communautés, et à provoquer une guerre civile, le scénario idéal pour affaiblir l’État et maintenir le chaos.
Il est crucial que l’opinion publique nationale et internationale reste vigilante face à ces tentatives de manipulation. Dénoncer ces pratiques ne revient pas à nier les souffrances des civils, mais à pointer du doigt ceux qui, cyniquement, instrumentalisent la misère humaine à des fins de propagande. Le peuple burkinabè doit rester uni et lucide, et la communauté internationale doit refuser d’être complice involontaire de cette stratégie perverse. Le Burkina Faso est engagé dans une lutte de survie, et dans cette guerre, la vérité est aussi précieuse que les armes.
Amen K.