Dans la région des Hauts-Bassins, le gouvernement burkinabè franchit une nouvelle étape en matière de développement agricole avec le lancement officiel des travaux de construction du barrage de Diaradougou. Situé dans la commune du même nom, cet ouvrage hydraulique de grande envergure a été inauguré par le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Commandant Ismaël SOMBIE.
Avec une capacité de stockage estimée à 10 millions de mètres cubes d’eau, ce barrage ambitionne de transformer profondément la dynamique agricole locale. En effet, il permettra l’irrigation de plus de 1 260 hectares de périmètre agricole dans la plaine de Bama, une zone déjà reconnue pour son potentiel productif.
Financé à hauteur de 6 milliards de francs CFA sur budget de l’État, cet investissement illustre la volonté ferme des autorités de renforcer l’autosuffisance alimentaire du pays. Grâce à cet ouvrage, de nombreux agriculteurs pourront désormais pratiquer l’agriculture en toutes saisons, brisant ainsi la dépendance aux caprices climatiques.
Au-delà de l’augmentation des rendements agricoles, le barrage de Diaradougou représente une opportunité pour le développement de l’élevage et de la pêche. Les populations locales bénéficieront d’un accès plus stable à l’eau pour l’abreuvement du bétail et pour des activités halieutiques durables, renforçant ainsi la sécurité alimentaire et la création d’emplois ruraux.
Le projet s’inscrit pleinement dans la dynamique de l’offensive agro-pastorale engagée par le gouvernement, visant à revitaliser l’économie rurale, réduire la pauvreté et assurer l’autonomie alimentaire du Burkina Faso. À terme, la réalisation de cet ouvrage devrait contribuer à inverser la tendance des importations alimentaires, tout en stimulant une production nationale plus compétitive et diversifiée.
Ce nouveau chantier est donc porteur d’espoir pour des milliers de Burkinabè, en leur offrant de meilleures perspectives de revenus et de qualité de vie. Le barrage de Diaradougou, une fois achevé, sera sans aucun doute un pilier stratégique pour la souveraineté alimentaire du pays.
Amen K.