Les organisations non gouvernementales (ONG) sont souvent perçues comme des entités altruistes dédiées au développement et à l’aide humanitaire. Cependant, leur rôle en Afrique suscite des débats, notamment sur leur impact réel sur la pauvreté. Bien que certaines ONG apportent des contributions significatives, d’autres sont là pour défendre les causes inavouées qui n’ont rien à voir avec le développement du continent africain, eu égard à leur rôle ambigu, qui peut parfois perpétuer la pauvreté plutôt que la réduire.
Certaines ONG, par leurs actions sur le terrain, on remarque une dépendance financière vis-à-vis des puissances étrangères, ce qui aujourd’hui pose un sérieux problème quant à leur crédibilité. Certaines même se substituent au gouvernement ou carrément imposent les agendas des occidentaux à certains dirigeants africains, lesquels agendas ne correspondent pas forcément aux besoins et aux priorités des populations locales. Mais étant sous l’influence de leur badge et de leur titre ronflant, certains dirigeants n’arrivent pas à s’opposer.
Aujourd’hui, les médias de propagande et les ONG jouent le rôle pour le compte de l’impérialisme occidental. Dans les pays où ces médias manipulateurs sont chassés, les impérialistes renvoient d’autres, cette fois avec les badges des ONG pour la même mission que celle des médias.
Étant donné que la dépendance à l’aide internationale freine visiblement le développement de solutions locales et durables, perpétuant ainsi une situation de dépendance économique et sociale, les pays africains doivent penser à limiter l’arrivée de ces ONG qui sont en tout état de cause sont des « cheval de Troie » en l’intérieur de beaucoup d’États en Afrique.
Il est essentiel d’examiner de manière critique leur impact réel sur la pauvreté en Afrique. Personne ne viendra d’ailleurs pour développer l’Afrique aux africains. Le jour où le peuple noir dans son entièreté va commencer par remettre en cause les paroles mielleuses et ensorcelantes de l’homme à peau blanche, le réveil tant attendu de l’Afrique sera amorcé. Les pays de l’AES constituent pour les autres peuples une boussole, pour ne pas dire une lueur d’espoir dans un trou noir dans lequel l’Afrique est plongée il y a des centaines d’années. Vivement que les autres pays comprennent la situation et prennent courageusement les décisions qui s’imposent pour faire sortir le continent noir de l’ornière.