Du 2 au 5 juillet 2024, le Congo-Brazzaville accueille la première Conférence Internationale sur l’Afforestation et le Reboisement. Cet événement rassemble des experts, des décideurs politiques, des scientifiques et des représentants d’ONG de divers horizons pour discuter des stratégies de reboisement et d’afforestation comme réponses au réchauffement climatique.
Le choix du Congo-Brazzaville pour cette conférence n’est pas anodin. Le pays possède une vaste couverture forestière, abritant une partie de la forêt du bassin du Congo, la deuxième plus grande forêt tropicale du monde après l’Amazonie. La déforestation et la dégradation des terres sont des défis majeurs dans cette région, impactant non seulement la biodiversité locale, mais aussi le climat global.
La conférence met en avant plusieurs initiatives clés. Premièrement, le reboisement, qui implique la plantation d’arbres dans des zones dégradées, est crucial pour restaurer les écosystèmes forestiers. Ces arbres captent le dioxyde de carbone de l’atmosphère, réduisant ainsi les gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique. Deuxièmement, l’afforestation, qui consiste à créer de nouvelles forêts sur des terres qui n’étaient pas auparavant boisées, offre une double opportunité : séquestrer le carbone et fournir des habitats pour la faune et la flore.
Les discussions incluent des sujets tels que les techniques innovantes de plantation, les espèces d’arbres adaptées aux différentes conditions climatiques et les politiques incitatives pour encourager les communautés locales à participer aux efforts de reboisement. Des exemples de réussite, comme les projets de reboisement en Éthiopie et au Rwanda, sont également examinés pour tirer des leçons applicables au contexte du Congo-Brazzaville.
La conférence se conclura par l’adoption de la « Déclaration de Brazzaville », un plan d’action global pour intensifier les efforts de reboisement et d’afforestation en Afrique et au-delà. Cette déclaration vise à mobiliser des financements, à renforcer la coopération internationale et à promouvoir des politiques durables pour la gestion des forêts.
Amen K.