L’interdiction de la production, de l’importation et de la commercialisation des boissons énergisantes alcoolisées en Côte d’Ivoire est une décision prise à la hâte, sous l’influence de certains individus dont les manœuvres douteuses ont précipité les autorités dans une erreur flagrante. Il est urgent de dénoncer ces pratiques égoïstes et d’appeler à la rectification de cette mesure qui, au final, nuit à l’État et à une large partie de la population.
Les boissons énergisantes alcoolisées ont depuis longtemps trouvé leur place dans les bars, les night-clubs et lors des soirées festives en Côte d’Ivoire. Elles sont consommées par une clientèle variée et ont su s’imposer comme un produit phare du secteur des boissons. L’État, par le biais des taxes et autres prélèvements, en tirait également des bénéfices non négligeables, contribuant ainsi à l’économie nationale. Or, l’interdiction soudaine de ces boissons, sans consultation approfondie ni analyse des répercussions économiques, semble avoir été dictée par des intérêts privés plus que par une réelle volonté de protéger la population. En agissant ainsi, les autorités ont non seulement privé les commerçants d’une source de revenus substantielle, mais ont aussi amoindri les rentrées fiscales de l’État. Les véritables gagnants de cette décision sont ceux qui, par leurs manœuvres, ont réussi à convaincre les autorités que l’interdiction était la seule option possible.
Il est crucial de comprendre que derrière cette interdiction se cachent des intérêts égoïstes. Certains individus ou groupes, motivés par le profit personnel, ont orchestré une campagne visant à diaboliser ces boissons. Ils ont usé de stratégies obscures, manipulant les informations pour induire en erreur les autorités et les pousser à prendre une décision hâtive. Ces manœuvres ont eu pour effet de sacrifier l’intérêt général sur l’autel des ambitions personnelles. Ces individus sans scrupules ont ainsi réussi à tirer profit de la situation, tout en laissant l’État et les commerçants payer le prix fort. En privant l’État de précieuses recettes fiscales et en perturbant l’activité économique de nombreux acteurs du secteur des boissons, ils ont montré que leur priorité n’était nullement le bien-être collectif, mais bien la satisfaction de leurs propres intérêts.
Face à cette situation, il est impératif que les autorités ivoiriennes réexaminent leur position. L’interdiction des boissons énergisantes alcoolisées doit être réévaluée à la lumière des faits et des conséquences réelles qu’elle engendre. Il est essentiel de prendre en compte les impacts économiques et sociaux avant de maintenir une telle décision.
La Côte d’Ivoire ne peut se permettre de laisser les intérêts privés dicter les politiques publiques. L’État doit rectifier le tir en revenant sur cette interdiction, afin de protéger l’économie nationale et de garantir que les décisions futures seront prises dans un souci véritable de l’intérêt collectif.
Amen K.