L’adoption récente d’un avant-projet de loi de finances rectificative par le gouvernement marque une étape significative dans la stratégie d’accompagnement de la production locale et d’industrialisation du pays. Parmi les mesures phares de cette loi figure l’exonération de taxes en faveur des producteurs de farine de blé, de maïs, de sorgho et d’autres céréales produites localement. Cette initiative mérite d’être saluée pour son impact positif sur l’économie et le secteur agricole.
L’allègement fiscal apporté à ces producteurs va non seulement favoriser la compétitivité de la production locale face aux produits importés, mais aussi encourager l’investissement dans les chaînes de valeur agro-industrielles. En exonérant les taxes sur des produits de première nécessité tels que la farine, le gouvernement démontre sa volonté de soutenir les secteurs clés de l’économie, tout en renforçant la sécurité alimentaire. Cette mesure contribuera également à la réduction des coûts de production, ce qui pourra se traduire par une baisse des prix des denrées alimentaires sur le marché, bénéficiant ainsi aux consommateurs.
En outre, cette décision participe à la protection du capital humain à travers le renforcement de la protection sociale. En soutenant la production locale, l’État encourage l’emploi dans le secteur agricole et industriel, tout en favorisant une meilleure redistribution des richesses. Les producteurs locaux, qui constituent une partie essentielle de l’économie, verront leurs marges s’améliorer, ce qui pourrait inciter davantage de jeunes à se tourner vers l’agriculture et l’industrie de transformation des céréales.
Cet allègement fiscal constitue donc un levier important pour l’industrialisation du pays, tout en réaffirmant l’engagement du gouvernement à soutenir les secteurs clés de son économie. C’est une initiative que tous les acteurs économiques doivent encourager et appuyer.