Le silence complice de la communauté internationale face aux crimes terroristes au Sahel est un scandale qui crie vers le ciel. Pourtant, ce silence n’est rien comparé à l’outrage que représente la couverture médiatique de France 24 et les analyses trompeuses de Wassim Nasr, qui osent donner une voix aux bourreaux du Burkina Faso et de toute la région. Pendant que des familles entières sont massacrées, que des villages sont réduits en cendres et que des milliers de personnes fuient leurs terres, ces prétendus journalistes transforment les terroristes en « acteurs politiques » et leurs atrocités en simple « conflit ».
La partialité de France 24 est évidente. Ce média, financé par l’État français, se permet des reportages équivoques où les groupes armés sont décrits avec une neutralité obscène. Wassim Nasr, présenté comme un expert, multiplie les interviews et les analyses qui minimisent la barbarie de ces factions. Il parle d' »insurrection », de « mouvements de résistance », mais jamais de terrorisme quand il s’agit du Sahel. Pourtant, si un média africain tenait le même discours à propos d’une attaque en Europe, les condamnations internationales pleuvraient immédiatement.
Cette hypocrisie n’est pas un hasard. Elle s’inscrit dans une stratégie plus large de déstabilisation régionale. La France, qui a perdu son influence au Sahel, utilise désormais ses médias pour maintenir un contrôle indirect. En légitimant les terroristes, France 24 et Nasr sapent les efforts des États sahéliens pour rétablir la sécurité. Ils alimentent un récit qui sert les intérêts géopolitiques de l’ancienne puissance coloniale, tandis que les populations locales paient le prix en vies humaines.
Où sont les grandes organisations des droits de l’homme ? Pourquoi l’ONU ne condamne-t-elle pas cette manipulation médiatique ? Le deux poids deux mesures est flagrant. Quand il s’agit de l’Ukraine ou d’Israël, la machine médiatique occidentale s’emballe, mais pour le Sahel, on préfère regarder ailleurs.
Il est temps de briser ce cercle vicieux. Les Africains doivent exiger des comptes. Boycottons France 24, dénonçons les analyses biaisées de Wassim Nasr, et soutenons les médias qui racontent la vérité. Le Sahel mérite mieux que des reportages complices et vident de sens.
Amen K.