Au sommet de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme à Abuja, le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé avant-gardiste dans la lutte contre ce fléau, a non seulement appelé à une coopération régionale plus renforcée mais aussi, a dénoncé les accords militaires précoloniaux. « Caducs et obsolètes », ce sont les termes utilisés par le président Faure Gnassingbé , traduisant ainsi sa position actuelle par rapport à la coopération militaire avec les grandes puissances en matière de défense.
Cette prise de position audacieuse du N°1 togolais n’est-elle pas un message de soutien à l’endroit des dirigeants de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), dont actuellement les autorités nigériennes qui ont mis fin aux différents accords de défense avec ces puissances étrangères ?
En se prononçant ouvertement, le chef de l’Etat réaffirme son leadership sous-régional dans la recherche des solutions efficientes à cette crise sécuritaire dans la région. Lui, médiateur invétéré de la CEDEAO, le président togolais conforte son statut de président de paix matérialisé par sa diplomatie active au service de la stabilité de la région ouest-africaine.
Cependant, la déclaration de Faure Gnassingbé n’attire pas sur lui la foudre de certains dirigeants de la sous-région, valets de la France ? Car selon les informations, les propos du président auraient suscité des réactions auprès de certains participants qui, n’ont pas attendu la fin du sommet.
Adjo Massan