La drépanocytose est une maladie héréditaire du sang qui affecte principalement les globules rouges. Sur le plan international, le 19 juin de chaque année est réservé pour parler de cette maladie. Au Niger, pour observer cette journée, le ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a lancé ce mercredi 19 juin des activités commémoratives au Centre National de Référence de la Drépanocytose de Niamey.
Axée sous le thème « La Drépanocytose, parlons-en », l’objectif visé à travers la célébration de cette journée est d’informer, mais aussi de sensibiliser les populations, les autorités administratives, les services techniques, les leaders communautaires et la société civile sur les impacts négatifs de cette maladie. Il s’agira d’amener la population en général, mais aussi les futurs conjoints en particulier, à se faire dépister de cette maladie avant de s’engager au mariage. Ce qui permettrait de prévenir et d’éviter d’une part les risques d’avoir des enfants malades et d’autre part de créer les conditions favorables à freiner la progression de la maladie.
Si aucun traitement permettant de guérir durablement de la maladie n’a encore été mis au point, l’espérance de vie des malades a largement augmenté. Inférieure à 20 ans, il y a encore trois décennies, elle dépasse aujourd’hui les 40 ans pour la plupart des patients qui ont été pris en charge tôt. Face aux douleurs chroniques et pour soulager les maux du quotidien, les malades doivent composer avec des petits gestes : éviter aussi bien le froid que les fortes chaleurs, l’altitude et la déshydratation. Ils ont également à leur disposition des traitements pour soulager la douleur et diminuer l’occurrence des crises. Il est par ailleurs possible de transfuser les patients avec le sang d’un donneur compatible.
Aujourd’hui, l’État prévoit l’organisation d’une campagne de dépistage gratuit de cette maladie sur deux (2) sites retenus, notamment au niveau du Camp Bassora et celui de Tondibiah.