par Les perspectives agricoles au Niger sous le gouvernement de transition dirigé par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) se concentrent sur plusieurs axes et avec de multiples défis, notamment la désertification et le changement climatique.
Pour faire face à ces défis, la Banque mondiale a approuvé, fin de la semaine dernière, un financement de 214 milliards de CFA, avec pour objectif de soutenir les secteurs de l’agriculture et de l’élevage. Ce financement permettra de façon spécifique à ces deux secteurs de devenir plus productifs, avec un meilleur accès aux marchés tout en stimulant les investissements du secteur privé. Ce programme renforcera également la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages nigériens ainsi que leur résilience au changement climatique.
« Le Niger a la population qui croît le plus rapidement au monde et qui voit ses terres arables diminuer à un rythme extrêmement rapide en raison du changement climatique. La réduction de la dépendance à l’égard de l’agriculture pluviale de subsistance est donc un programme de développement urgent, mais à long terme », a déclaré Han Fraeters, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Niger, rapporté par le communiqué.
Aujourd’hui, le gouvernement de la transition s’est engagé à améliorer la sécurité alimentaire en augmentant la production agricole. Cela inclut l’adoption de pratiques agricoles résilientes aux changements climatiques, la promotion des cultures à haut rendement et résistantes à la sécheresse, ainsi que l’amélioration de l’irrigation.
Notons qu’au Niger, l’agriculture représente près de 40 % du produit intérieur brut du pays et emploie plus de 80 % de la population. Le secteur est très largement tributaire des précipitations. Pour relever le secteur agricole au Niger, il est essentiel d’adopter une approche holistique qui aborde les divers défis auxquels le secteur est confronté.
Amen K.
