« Les Africains tournent la page », déclarait Jean-Luc Mélenchon, un ancien député européen réagissant au coup d’état au Gabon portant à cinq les pays dirigés par les militaires en Afrique. Selon cet homme politique français, la relation France-Afrique déjà en quête de repère, a de nouveau reçu un coup.
Serait-ce un soutien clairement affiché par le leader de la France insoumise, face à la grogne populaire portée par les militaires en Afrique francophone (Burkina-Faso, Mali, Niger, Guinée, Gabon…) ?
Les choses changent, l’Afrique change. Le même avis est partagé par Francis Kpatindé, Enseignant à Science PO Paris. Ce politologue pense que cela pose l’inévitable question du sort réservé à ces pays qui ont un régime (clanique) similaire à celui du Gabon, en ce moment de coups d’états qui semblent avoir un effet domino sur le continent.
Pour nombre d’observateurs, la « rupture » semble inévitable même si la France d’Emmanuel Macron insiste et s’accroche à sa politique paternaliste dans son « pré carré africain ».
C’est toute l’Afrique qui est en pleine effervescence. Les forces de sécurité et de défense, garant de la patrie, ont pris leur responsabilité devant l’histoire à la grande satisfaction des populations, qui n’hésitent pas à manifester sa joie devant la tournure des évènements dans leurs pays.
Bah Touré