Le gouvernement togolais sous le leadership du président Faure Gnassingbé, vient de prendre une mesure importante qui lance de plus bel la lutte enclenchée depuis plusieurs années contre le cancer. Le pays va se doter d‘un organe de coordination et de gestion des actions contre cette maladie. Cet organisme a pour mission de mener les actions de prévention, de prise en charge et de mobiliser les ressources nécessaires pour la lutte contre ce tueur silencieux.
Ce conseil qui va être mis en place, vient consolider les acquis de l’institut national de cancer créé à cet effet et le plan national de lutte contre cette maladie, élaboré par le gouvernement et exécuté par le ministère de la santé. En effet, le Togo s’est engagé il y a plus d’une décennie contre cette maladie qui aujourd’hui est la deuxième cause de mortalité en Afrique de l’ouest après les maladies cardiovasculaires.
D’après les chiffres, plus de 7000 nouveaux cas ont été enregistrés dans le pays en 2022. Le cancer est devenu un problème de santé publique et les autorités ne ménagent aucun effort pour sa prévention et prise en charge. Entre campagnes de sensibilisation, dépistages, la vaccination contre le cancer du col de l’utérus, création d’un registre national des cancers, d’unité de traitement de cancer infantile et le centre international de cancérologie, le Togo mène une lutte coordonnée et efficiente contre ce mal.
Récemment, une campagne de vaccination des jeunes filles de 9 à 14 ans contre le papillomavirus a été faite en vue de protéger les futures femmes togolaises. Pour renforcer cette prévention, les autorités sanitaires ont intégré le vaccin contre le papillomavirus dans le programme national de vaccination de routine, le 5 décembre dernier.
L’adoption de ce vaccin par le pays, est une avancée significative dans la lutte et la préservation de la santé des générations futures. Cette mesure entre dans le cadre de la mise en œuvre du volet social de la feuille de route gouvernementale du président Faure Gnassingbé.
Adjo Massan