La France n’a pas joué franc jeu dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Les organisations de la société civile ont clairement remis en cause la politique française. Face à la situation nigérienne et à l’intention qu’a la France de déstabiliser le Niger en intervenant militairement, les organisations de la société civile, solidaires regroupées en synergie, mettent en garde la France.
La relève sûre et consciente africaine élève la voix et prévient la CEDEAO, qui pense appliquer ses lois au Niger au profit des intérêts de la France. Les organisations de la société civile de plusieurs pays africains, regroupant plus d’un millier de personnes ont décidé d’unir leur force pour défendre le continent africain, qui depuis des années est sous le joug colonial.
L’intervention que compte mener la France au Niger, met non seulement en danger les populations nigériennes mais aussi les ressortissants français sur tout le continent. Les organisations de la société civile ont décidé de rendre la vie difficile aux français dans les pays africains, dès que la France entrera en action au Niger. En signe de réciprocité, un nigérien tué équivaut à un français éliminé.
La situation au Niger n’est plus une affaire des nigériens, mais pour tous les africains. Les nouvelles autorités nigériennes sont soutenues par une forte ferveur populaire africaine. La politique française, qui repose essentiellement sur les intérêts en africain, est combattue par les organisations de la société civile. La voix commune africaine se dit prête et attend juste un mouvement barbare de la France, pour entrer en action.
Pour ses organisations de la société civile, il est temps que la France respecte les règles des africains. L’acharnement de la CEDEAO, n’est pas une surprise pour les organisations de la société civile. Ayant tous des accords avec la France, ces dirigeants ne peuvent que faire sa volonté.
La question principale est de savoir, quel chef d’État africain, va accepter envoyer ses hommes massacrer les nigériens pour avoir les retombées sur son pays?
Sylvain Koné