par L’accès des togolais à l’électricité surtout dans les zones rurales est l’une des priorités de l’Etat togolais. Cet objectif devra être atteint à l’horizon 2030 selon le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé. Alors, conformément à sa vision de développement durable, le pays se tourne vers les sources propres pour concrétiser son ambition.
L’énergie solaire et l’hydroélectricité sont les énergies alternatives pour les autorités togolaises d’atteindre cet objectif. Pour ce faire, le gouvernement multiplie les initiatives telles que, la centrale solaire de Blitta (objectif de production de 100 MW) et celle de Dapaong (objectif de production de 30 MWc).
L’Etat mise également sur un projet ambitieux de l’hydroélectricité. A l’image du barrage de Nangbéto dans la région des plateaux, le pays se veut doter d’un barrage polyvalent au nord du pays et qui produira de l’électricité aux populations. Dans l’exécution, le pays devra mobiliser un peu plus de 78 milliards de FCFA pour la construction de la centrale d’eau qui produira 24 MW de courant ; de quoi alimenter 400 000 personnes dans la région de la Kara d’une part.
D’autre part, cette centrale donnera lieu à l’approvisionnement des populations locales en eau potable et servira à irriguer les terres agricoles dans la région. Ce projet qui s’inscrit dans le cadre du Green Power Togo, va être réalisé dans deux autres localités du pays notamment, Titira et de Tététou.
Ce projet inclus également la réhabilitation du barrage de Nangbéto. Ceci permettra d’accroitre sa production avec pour objectif de fournir de l’électricité aux pays voisins du Togo. La quête de la production de l’énergie propre par le pays occupe une part belle dans la feuille de route gouvernementale de Faure Gnassingbé. L’idée est de faire passer le taux d’accès à l’électricité de 61% en 2021 à 75 % en 2025.
Abla Essenam
