27 juillet 2024

AES : Le président Patrice Talon fait son mea culpa, « la CEDEAO est allée trop loin » jusqu’à séparer les peuples

Face à la presse nationale et internationale, le président béninois Patrice Talon est revenu sur la situation qui prévaut dans la sous-région suite à la position adoptée par la CEDEAO vis-à-vis des pays de l’AES. Entre les sanctions illégales et dégradantes infligées au Niger et la menace d’intervention militaire et tout se qui se tramait dans les coulisses pour nuire à ces pays, le président Talon estime que « la CEDEAO est allée trop loin ».

L’institution est allée trop loin, loin de ses textes et principes fondateurs qui sont l’intégration des peuples, la libre circulation des personnes et des biens et la liberté des peuples. Pour lui, la CEDEAO actuellement sous la présidence du nigérian Bola Tinubu a divisé les peuples que de les unir. « Il faut laisser tomber certaines choses pour préserver la CEDEAO des peuples et l’UEMOA des peuples », a-t-il souligné

Et pour arriver à cette étape, le béninois propose que la CEDEAO change de statut de « garante de l’Etat de droit » afin d’éviter l’ingérence dans les affaires intérieures des Etats membres et préserver l’union des peuples.

Aussi le président Talon appelle les autres Chefs d’Etats (Tinubu, Ouattara…) à faire la paix. Ce qui importe aujourd’hui, c’est la paix au sein de l’espace communautaire. Faire abstraction de « qui a tort ou a raison » pour parvenir à une CEDEAO des peuples.

Patrice Talon regrette le fait que la CEDEAO est devenue une menace pour le Burkina-Faso, le Mali et le Niger, mais ces regrets arrivent trop tard. L’AES est déjà créé et ces pays se sont retirés de la CEDEAO, il n’y a plus de retour en arrière possible.

Marie Wolé

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