La lutte contre le terrorisme n’est pas seulement l’affaire des FDS ou des VDP ou encore du président Ibrahim Traoré, mais de tous les burkinabè, du citoyen lambda jusqu’au sommet de l’Etat. Le Chef de l’Etat l’a bien signifié au début de cette lutte contre les forces du mal, d’où même la création du Fonds de soutien patriotique. Un fonds alimenté par le peuple et pour le peuple.
Ceci dit, toutes les mesures prises par le gouvernement pour alimenter ce fonds, le peuple doit consentir comme la plupart d’ailleurs sauf ces fonctionnaires indélicats mécontents des 25% retenus sur les fonds communs (prime). Cette mesure prise par le président Traoré est plutôt salutaire et les fonctionnaires doivent applaudir parce que cela contribue à garantir la paix, la sécurité dans le pays. D’ailleurs, ces primes doivent être supprimées et servir à la lutte pour la reconquête du territoire.
Cette affaire de prime pour les fonctionnaires est même une grosse arnaque au Faso. Parce que, ces fonds doivent plutôt servir à créer des centres de santé, des écoles, des amphithéâtres pour les étudiants par exemple ; ou encore, financer des projets sociaux de développement au profit des populations et par ricochet, contribuer au développement économique du pays.
Tous les fonctionnaires réfractaires à la retenue des primes sont tous des saboteurs de la lutte, autrement, ils ont des agendas cachés. Soit, ils coopèrent ou ils cèdent la place au citoyen responsable et conscient des efforts que consent le gouvernement pour le retour de la paix au Burkina-Faso.
Si le citoyen agriculteur sans prime, vivant dans une contrée reculée contribue au Fonds de soutien patriotique, qu’en est-il du fonctionnaire avec prime ? Le peuple dit non aux fonctionnaires réfractaires à la mesure de retenue de 25% sur les primes.
Afia Malm