par Suite aux assises nationales sur la transition tenues le 25 mai dernier, donnant quitus au MPSR de prolonger la transition de cinq ans, le Président Ibrahim Traoré a entamé ce quinquennat ce 3 juillet 2024 avec les changements qui vont s’opérer bientôt. La nouvelle charte de transition verra de nouvelles dispositions entrer en vigueur dans la sphère politique du Burkina Faso, plus précisément au niveau de l’Assemblée et du gouvernement.
L’actuelle Assemblée Législative de Transition est composée de 71 députés dont 20 désignés par le chef de l’État, 16 des forces de défense et de sécurité, 12 des organisations de la société civile, 13 représentants des régions du pays et 10 des partis politiques. Ce qui ne serait plus le cas dans ce quinquennat. Selon le ministre en charge des relations avec les institutions, Me Rodrigue Bayala, l’article 14 de la charte modifiée supprime le quota qui était octroyé aux quatre composantes politiques, à savoir l’ex-majorité, l’ex-chef de file de l’opposition politique, l’ex-Opposition non affiliée (ONA) et autres partis politiques.
Lors des assises, il a été décidé que désormais, 12 places seront accordées aux partis et formations politiques dans leur ensemble. « Il n’y a plus de composantes ex-majorité, ex-opposition, autres partis et ONA. Il va de soi que l’entrée en vigueur, dès le 2 juillet, de cet article modifié pourrait entraîner une recomposition au niveau de l’Assemblée législative de transition », a indiqué le ministre Bayala.
Rappelons que l’augmentation du nombre de sièges à l’ALT fait partie des recommandations des participants lors des assises nationales de transition en prenant en compte certaines composantes qui n’y sont pas. Cette augmentation ne concerne pas l’ALT seulement, mais aussi le gouvernement par l’ajustement de certains postes ministériels pour plus d’efficacité au regard des enjeux et des priorités de l’heure.
Amen K.
