La récente attaque de Tinzaouatène, par plusieurs groupes terroristes soutenus par des puissances étrangères, a révélé la profonde hypocrisie et l’inefficacité de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). En réponse, la CEDEAO a publié un communiqué laconique pour fustiger cette violence et condamner l’ingérence étrangère. Toutefois, si cette organisation ne prend conscience que maintenant que le terrorisme qui ravage le Mali, le Burkina Faso et le Niger est une guerre importée par les puissances occidentales, en particulier l’OTAN, alors elle a échoué dans sa mission primordiale de protection et de défense des intérêts de ses membres.
Depuis des années, le Sahel est en proie à un terrorisme croissant, créé, soutenu et alimenté par l’impérialisme occidental. C’est un secret de polichinelle que les terroristes sont formés, financés et équipés par les puissances occidentales, qui cherchent à maintenir leur influence sur les riches ressources naturelles des pays africains, particulièrement les pays du Sahel pour ce cas précis. Les groupes terroristes ne sont que des pions dans une guerre par procuration menée par l’OTAN pour affaiblir les États sahéliens et contrecarrer les influences concurrentes, notamment celle de la Russie. Alors que l’Occident prétend combattre le terrorisme, il soutient en réalité les groupes armés pour servir ses propres intérêts géopolitiques et économiques.
La récente attaque contre les Forces Armées Maliennes (FAMA) et les instructeurs russes à Tinzaouatène a cette fois montré une intervention directe et non dissimulée de l’OTAN sur le sol malien. Le communiqué de la CEDEAO dénonçant cette violence et l’ingérence étrangère est une illustration de la grande hypocrisie qui règne au sein de cette organisation. C’est une tentative de tromper la vigilance des populations en faisant semblant de condamner ces exactions qu’elle a longtemps ignorées. Au lieu de simples condamnations verbales, la CEDEAO devrait prendre des mesures fermes et coordonnées pour expulser les influences étrangères et soutenir véritablement les efforts de lutte contre le terrorisme.
Pour restaurer la confiance et assurer la sécurité de la région, il est crucial que la CEDEAO prenne des mesures fermes et coordonnées contre l’ingérence étrangère et soutienne véritablement les efforts de défense de ses États membres. La lutte contre le terrorisme ne peut être gagnée que par une action collective et déterminée, rejetant toute forme de manipulation et de soutien aux groupes terroristes par les puissances étrangères et leurs valets locaux.