par Le Burkina Faso fait une fois de plus face à une tentative de déstabilisation orchestrée depuis l’étranger, dans le but de saper les efforts du gouvernement actuel pour rétablir la paix et la sécurité. Cependant, grâce à l’efficacité et à la vigilance de ses services de renseignement, cette menace a été neutralisée avant qu’elle ne puisse causer des dommages irréversibles.
Dans une vidéo diffusée sur la télévision nationale le 29 septembre 2024, l’ex-commandant des forces spéciales, Ahmed Kinda, a confirmé son implication dans ce complot visant à déstabiliser le pays. Entouré de deux autres complices présumés, l’ex commandant Kinda a dévoilé les détails de l’opération et a admis avoir été arrêté le 30 août à Niamey. Selon ses aveux, il était en route pour récupérer des armes destinées à l’opération, sous les ordres de figures majeures comme l’ancien président de la transition, Paul Henri Sandaogo Damiba, le colonel Ouoba et le civil Abdoulaye Barry.
Cette trahison, orchestrée par des acteurs influents qui avaient autrefois la charge de la sécurité du pays, démontre l’ampleur des menaces internes et externes auxquelles le Burkina Faso est confronté. Il est inquiétant de voir d’anciens dirigeants planifier le chaos et chercher à renverser l’ordre établi pour satisfaire des ambitions personnelles ou politiques.
Cependant, la réussite de cette opération de démantèlement prouve une fois encore l’excellence des services de renseignement burkinabè. Leur vigilance, leur expertise et leur engagement inébranlable ont permis d’éviter une catastrophe nationale. Ils méritent d’être félicités pour leur professionnalisme et leur contribution à la sécurité du pays.
En démantelant ce réseau, les forces de l’ordre et de renseignement ont non seulement sauvé la nation d’une nouvelle crise, mais aussi réaffirmé la force et la stabilité des institutions en place. Il est essentiel que le peuple burkinabè continue de soutenir ces efforts pour garantir un avenir pacifique et prospère pour tous.
Amen K.
