Le Niger se dirige vers une baisse significative de son taux de pauvreté, avec une projection à 42,5 % d’ici 2026, selon un récent rapport de la Banque mondiale. Ce progrès résulte des efforts soutenus du gouvernement de transition qui, malgré des défis majeurs, a su placer le bien-être de la population au centre de ses priorités.
Après une année 2023 difficile, marquée par une récession économique et une augmentation du taux de pauvreté à 52 %, principalement en raison des sanctions économiques imposées par la CEDEAO, le pays se redresse progressivement. En février 2024, la levée des sanctions économiques a permis de relancer l’activité économique, en particulier dans le secteur pétrolier. La Banque mondiale estime que la croissance économique du Niger pourrait atteindre 5,7 % cette année, après un maigre 2 % en 2023.
Cette reprise est largement attribuée à la hausse des exportations de pétrole, rendue possible par l’amélioration des relations avec le Bénin, dont les ports facilitent le transit du pétrole nigérien. De plus, une meilleure exploitation des revenus pétroliers, combinée à une forte progression de la production agricole, permet d’espérer une amélioration des conditions de vie pour les Nigériens.
Le gouvernement de transition mérite d’être salué pour ses efforts dans la gestion de cette crise économique. En plaçant les besoins de la population au cœur de ses politiques, il a non seulement cherché à stabiliser l’économie, mais aussi à atténuer les effets néfastes des sanctions. Le rétablissement partiel des financements publics a également contribué à revitaliser l’économie et à répondre aux besoins urgents des Nigériens.
En parallèle, les autorités travaillent pour améliorer la gestion des ressources, en particulier dans le secteur pétrolier, afin de s’assurer que les revenus issus de ces ressources bénéficient directement à la population. Avec une gestion rigoureuse et des priorités bien définies, le Niger est sur la voie d’une relance économique durable, et les perspectives de réduction de la pauvreté en témoignent.
Ainsi, ces efforts courageux du gouvernement de transition sont la preuve d’une volonté politique forte de placer le bien-être de la population au cœur du développement du Niger. Le chemin est encore long, mais ces avancées offrent une lueur d’espoir pour un avenir plus prospère.
Amen K.