21 novembre 2024

Burkina Faso : Dialogue social, un outil puissant pour affaiblir les forces armées terroristes.

Le Burkina Faso, en proie à des attaques terroristes récurrentes, s’efforce de mobiliser toutes les ressources disponibles pour restaurer la paix et la sécurité. Face à cette menace, le gouvernement du Capitaine Ibrahim Traoré adopte une approche inclusive, misant sur le dialogue avec les différentes composantes sociales du pays pour renforcer l’unité nationale et favoriser une lutte efficace contre le terrorisme. C’est dans cette dynamique qu’une délégation gouvernementale, conduite par le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Général de Brigade Kassoum Coulibaly, et comprenant le Ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, s’est rendue au siège de la Fédération des Associations Islamiques du Burkina (FAIB) le 17 octobre 2024 à Ouagadougou.

Cette visite marque un engagement fort du gouvernement à établir des échanges permanents avec les leaders religieux et communautaires. L’objectif est d’identifier ensemble des solutions durables pour faire face à l’extrémisme violent qui endeuille régulièrement le pays. En effet, le dialogue avec les communautés religieuses et les couches sociales permet de bâtir un front uni contre l’endoctrinement terroriste, qui puise souvent ses racines dans les incompréhensions et les frustrations sociales.

Le dialogue entre le gouvernement et les associations religieuses, notamment la FAIB, joue un rôle clé pour démystifier le discours des groupes terroristes qui manipulent parfois les croyances religieuses pour justifier leurs actes de violence. En s’appuyant sur l’influence des leaders religieux et leur capacité à mobiliser les populations, le gouvernement burkinabè mise sur une approche collaborative, visant à renforcer la cohésion sociale et à créer un climat de confiance entre l’État et les citoyens.

Outre son rôle dans la prévention de la radicalisation, le dialogue permanent favorise également la coopération sur le plan local. Les communautés sont plus à même de signaler les mouvements suspects et de s’impliquer activement dans la protection de leurs territoires lorsqu’elles se sentent écoutées et intégrées dans le processus de lutte contre le terrorisme. En facilitant la communication entre les autorités et la société civile, cette initiative permet d’adapter les stratégies de lutte aux réalités locales.

Ainsi, sous l’impulsion du Capitaine Ibrahim Traoré, le gouvernement du Burkina Faso utilise le dialogue permanent non seulement comme un instrument de réconciliation nationale, mais aussi comme un levier stratégique pour combattre l’idéologie terroriste à sa source.

Amen K.

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