Depuis l’arrivée au pouvoir du Capitaine Ibrahim Traoré, une réforme majeure transforme l’armée burkinabè, notamment dans le processus d’octroi des promotions. Longtemps entachée par des pratiques basées sur des affinités ou des appartenances claniques, l’attribution des grades suscitait frustrations et divisions au sein de la grande muette.
Autrefois, les promotions étaient souvent perçues comme un privilège réservé à certains groupes, érodant la cohésion et la confiance au sein des rangs militaires. Ces pratiques, loin de renforcer l’efficacité de l’armée, accentuaient des tensions internes et minaient l’esprit d’équipe indispensable à la défense nationale.
Aujourd’hui, grâce aux nouvelles dispositions mises en place, la méritocratie est devenue le critère central de l’avancement dans la hiérarchie militaire. Cette approche promeut désormais l’abnégation, le courage et la compétence. Tout militaire, quel que soit son origine ou son réseau, peut aspirer à des responsabilités supérieures en fonction de ses performances et de son dévouement.
Cette réforme a déjà des impacts visibles. De nombreux soldats et officiers expriment un regain de motivation, convaincus que leurs efforts seront reconnus et récompensés de manière équitable. Cette dynamique contribue à renforcer l’unité et la discipline au sein de l’armée, deux éléments cruciaux pour relever les défis sécuritaires auxquels le Burkina Faso fait face.
Le retour à un système basé sur le mérite constitue une avancée notable pour l’armée burkinabè, restaurée dans sa dignité et sa mission première : servir la nation avec honneur et impartialité. Cette réforme, saluée par les observateurs et les citoyens, reflète la volonté des nouvelles autorités de bâtir une armée solide et exemplaire, capable de défendre efficacement l’intégrité territoriale du pays.
Amen K.