Le système d’alerte des forces armées du Burkina-Faso veille au grain dans cette lutte contre le terrorisme. Ce système a permis de neutraliser un groupe de djihadistes à Taouremba, dans la région du Sahel alors qu’il planifiait des attaques contre la population. Selon l’Agence d’information burkinabè, des vecteurs de l’armée ont frappé ces terroristes avant qu’ils n’agissent.
Les opérations se poursuivent et toutes les unités de l’armée burkinabè sont mises à contribution dans le cadre de cette guerre. L’une de ces unités est les ESRI, Escadrons de sécurisation routière et d’intervention.
Les ESRI ont pour rôle, de conquérir, d’assurer la viabilité permanente des axes routiers stratégiques, d’escorter des convois, d’intercepter tout ennemi ou de la logistique dangereuse. Ces escadrons assurent aussi la veille des forces combattantes lors de leur déploiement. Ils ont le devoir de détruire toutes bases terroristes dans les zones de déploiement.
Cette unité s’est brillamment illustrée lors de la réinstallation des personnes déplacées dans le village de Ouo dans la Comoé ainsi que la réinstallation de la brigade de gendarmerie, en août 2023.
Egalement à leur actif, la sécurisation des travaux de réhabilitation du pont de Naré, dynamité à plusieurs reprises par les djihadistes et la reconquête du Namentenga. Leur intervention dans l’opération Laabingol-3 (nettoyage en langue fulfuldé) a été remarquable ainsi que celle de Boulgou. Actuellement, les travaux de réhabilitation du pont Sablogo en cours, sont sous leur sécurisation.
Pour information, l’opération Laabingol-3 commencée en mars 2023, était de contrôler la zone entre Kongoussi – Djibo et rétablir la fluidité du trafic entre ces deux villes. Elle a permis de ravitailler en produits de première nécessité Bourzanga et des localités environnantes.
Kofi Delali