L’appel de l’Union européenne (UE) demandant au gouvernement de la transition de faire la lumière sur la tuerie de Zaongo, relève des agissements visant à éprouver la cohésion sociale et à saboter la lutte pour la souveraineté portée par le président Ibrahim Traoré. Il s’agit d’une ingérence dans les affaires intérieures de l’Etat du Burkina.
La réaction du représentant de l’UE au Burkina-Faso amène à s’interroger sur la forme de coopération entre l’institution et le Faso, surtout quand on sait que ces institutions adoptent des positions contraires vis-à-vis des mêmes situations dans certains pays (Gaza, Ukraine…). Politique de partialité et de mépris basée sur les intérêts et couronnée de domination, c’est ainsi qu’on peut décrire la position de la communauté internationale vis-à-vis de l’Afrique.
Cette opinion est partagée par la Coordination des organisations de la société civile au Burkina-Faso qui, s’indigne contre l’Union européenne, exhortant de ce fait le gouvernement burkinabè à « clarifier l’état des relations avec certains partenaires ».
Pour la coordination cette sortie du représentant de l’UE porte un « doigt accusateur » sur les forces combattantes qui combattent le bon combat dans le pays. Par ailleurs, elle lance un appel à la vigilance du peuple burkinabè et à la veille citoyenne à déjouer toute tentative visant à mettre en péril le vivre ensemble.
Bintou Camara