Après le Mali, le Burkina-Faso va ratifier la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Réuni en conseil des ministres mercredi 28 février, le gouvernement burkinabè a donné le feu vert pour entériner cette charte qui, désormais confère à l’Etat burkinabè le pouvoir juridique et opérationnel dans la lutte contre le terrorisme sur les territoires burkinabè, malien et nigérien.
Le projet de loi pris par le gouvernement sera transmis à l’Assemblée législative de la transition pour adoption, ce qui permettra donc au pays de mener des actions en synergie avec les autorités maliennes et nigériennes contre l’insécurité dans le Sahel. C’est l’un des objectifs et le premier de cette alliance qui réuni les pays du Capitaine Ibrahim Traoré, du Colonel Assimi Goïta et du Général Abdourahamane Tiani et dont, le Burkina-Faso autorise à travers ce projet de loi.
En autorisant la ratification de ladite Charte, le Burkina-Faso rejoint ainsi le Mali dans l’accélération de la mise en œuvre de la mission assignée à l’AES notamment, la mutualisation des efforts dans la lutte pour la reconquête de tout le territoire sahélien.
Aussi, par cet acte, le Burkina-Faso confirme son appartenance à cette alliance fondée sur la solidarité, la fraternité, le respect mutuel et surtout son engagement pour la souveraineté totale des pays du Sahel loin de toutes ingérences étrangères.
Afia Bah