par Depuis les pays de l’Alliance des États du Sahel, notamment le Burkina Faso, ont choisi la voie de la souveraineté, une bataille parallèle s’est intensifiée : celle de l’information. Au moment où les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) luttent sur le terrain contre le terrorisme, une guerre de communication et de manipulation est menée pour saper leur légitimité et diviser le peuple qui les soutient. Des médias occidentaux de propagande impérialiste comme Jeune Afrique, diffusent des récits saugrenus et biaisés, pour provoquer les tensions communautaires, vilipender l’armée, diaboliser le gouvernement du capitaine Ibrahim Traoré.
Devant l’échec des terroristes et leurs sponsors à briser la résistance burkinabè, les forces impérialistes ont adopté une nouvelle tactique : la manipulation médiatique dans l’espoir de créer une guerre ethnique. En exploitant les fissure et les fragilités sociales, comme le cas avec les Peulhs actuellement, certains acteurs cherchent à imposer l’idée d’une guerre ethnique.
Pour faire face à ces canaux impérialistes de désinformation, il est primordial de soutenir une presse nationale crédible, capable de relayer les réalités du terrain sans biais extérieur. Il est impératif que les Burkinabè soient informés en priorité via les médias du pays, engagés pour la vérité, et surtout dans les langues du pays. Une campagne d’éducation aux médias doit être menée pour apprendre aux citoyens à identifier les fausses informations.
Les autorités et la société civile doivent organiser des forums de dialogue pour désamorcer les tensions artificiellement créées. La cohésion sociale doit être présentée comme un rempart contre les manipulations. Le gouvernement et les patriotes doivent systématiquement révéler les campagnes de déstabilisation, en exposant leurs mécanismes et leurs acteurs. La transparence doit devenir une arme efficace et prioritaire contre cette campagne d’intoxication.
Dans cette guerre, le peuple Burkinabè ne peut triompher que par l’union et la résilience de son peuple. Les stratagèmes de division doivent être perçues comme des attaques contre la cohésion nationale et par conséquent doit objet d’un traitement sérieux. En renforçant sa souveraineté dans la diffusion des informations et en cultivant la méfiance envers les récits manipulateurs de l’impérialisme occidental et du néocolonialisme français, les Burkinabè peuvent retourner la situation contre leurs adversaires.
Amen K.
