par Le ministre de la Santé du Burkina Faso, Dr Robert Kargougou, a lancé le 3e passage de la campagne de chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS+) à Gallo, dans la commune de Sapouy. Cette campagne, qui s’étendra jusqu’au 23 septembre 2024, intègre également le dépistage de la malnutrition aiguë, la destruction des gîtes larvaires, et la vaccination des enfants non à jour. La CPS+ cible les enfants de 3 à 59 mois, une population particulièrement vulnérable au paludisme, première cause de décès dans le pays.
Lors de cette campagne, Dr Kargougou et son équipe ont visité la concession de la famille Sawadogo, où quatre enfants ont reçu la première dose du traitement sous la supervision des distributeurs communautaires. Ces derniers ont également procédé à la destruction physique des gîtes larvaires, pour lutter contre la prolifération des moustiques, vecteurs de maladies comme le paludisme et la dengue.
Dans le district sanitaire de Sapouy, 54 000 enfants sont concernés par cette campagne, alors que, sur le plan national, environ 4,5 millions d’enfants bénéficient de la CPS+. Le médecin chef de district de Sapouy, Dr Cheick Omar Sanogo, a souligné l’importance du plaidoyer auprès des leaders locaux et des activités de sensibilisation menées dans la communauté pour garantir le succès de cette initiative. Des distributeurs communautaires, au nombre de 600, ont été formés pour mener à bien la mission, malgré quelques réticences initiales des parents, qui sont surmontées grâce aux efforts de sensibilisation.
La campagne CPS+ porte ses fruits, comme en témoigne Awa Sawadogo, une maman bénéficiaire. Elle affirme que depuis que ses enfants reçoivent ce traitement, ils ne contractent plus le paludisme, ce qui leur permet de participer sans inquiétude aux travaux champêtres durant la saison des pluies.
Pour éradiquer le paludisme au Burkina Faso, il est crucial que la population continue de collaborer avec les autorités sanitaires. Ensemble, grâce à des campagnes comme la CPS+, et avec une participation active des familles, il est possible de vaincre cette maladie dévastatrice.
Amen K.
