par Alors que la guerre entre Israël et le Hezbollah s’intensifie au Liban, des milliers d’Africains, dont des étudiants et des travailleurs migrants, se retrouvent pris au piège de ce conflit destructeur. Des Africains, principalement des étudiants boursiers et des travailleurs domestiques, sont actuellement confrontés à des menaces graves pour leur sécurité, certains ayant été abandonnés par leurs employeurs libanais qui ont fui. Ces personnes vulnérables se retrouvent sans soutien adéquat et craignent pour leur vie dans un climat de violence croissante.
Il est urgent que les gouvernements africains prennent des mesures concrètes pour évacuer leurs ressortissants. Les situations d’urgence, comme celles qui se déroulent actuellement au Liban, révèlent les discriminations systématiques auxquelles ces migrants sont confrontés, se voyant souvent relégués au dernier rang en matière de protection. Des parallèles sont tirés avec la crise en Ukraine, où des étudiants africains avaient été négligés dans les efforts d’évacuation, exposant un racisme latent.
Les autorités africaines doivent agir rapidement pour éviter que leurs citoyens ne soient davantage exposés à ce conflit. Le Kenya a été l’un des rares pays à engager des discussions avec ses ressortissants bloqués, mais des actions concrètes à grande échelle sont encore nécessaires. D’autres pays comme l’Éthiopie et le Soudan doivent suivre cet exemple pour sauver leurs citoyens du chaos imminent.
Les gouvernements africains doivent reconnaître la gravité de la situation et organiser des efforts d’évacuation immédiats. Il en va de la responsabilité de chaque pays de protéger ses citoyens, où qu’ils soient. Une mobilisation rapide et efficace pourrait éviter que davantage de vies africaines ne soient mises en danger.
Amen K.
