La Commission de la CEDEAO qui affirme n’avoir pas reçu de notification formelle des trois pays de l’AES suite à l’annonce de leur sortie de l’organisation sous régionale, est désormais servie. Les gouvernements de transition burkinabè et malien ont adressé lundi 29 janvier, une notification formelle confirmant ainsi la décision historique prise par les trois Chefs d’Etat de se retirer de la CEDEAO.
Cette notification vient acter la sortie définitive des trois pays de la CEDEAO, même si elle souligne que la rupture ne sera consommée qu’après un an. Ainsi donc, un demi-siècle de relations, de coopération, d’échange et d’intégration ont été enterrées par le jeu trouble de la CEDEAO résumée en quelques Chefs d’Etats, et devenue un instrument dans les mains du président français Emmanuel Macron.
Quelle est la portée de cette décision historique du Burkina, du Mali et du Niger ? La France et ses valets de la CEDEAO n’auront plus matière pour s’attaquer à ces pays. Désormais, les trois Etats du sahel, peuvent se consacrer à leur nouvelle alliance basée sur la solidarité, la fraternité et l’assistance mutuelle dans tous les domaines, surtout sur le plan de la lutte contre le terrorisme, l’une des priorités de ces gouvernements.
En s’affranchissant progressivement de l’influence de l’ancienne puissance coloniale et de ses dérivées, le Burkina-Faso, le Mali et le Niger se dirigent inexorablement vers leur souveraineté, leur développement et l’épanouissement de leurs citoyens.
Alima Kane