par Le Président Ibrahim Traoré adresse un message fort de reconnaissance et d’encouragement aux leaders religieux catholiques du Burkina Faso pour leur rôle crucial dans la sensibilisation et la restauration du territoire national. Ce message a été transmis le vendredi 18 octobre 2024, lors d’une rencontre au Centre Cardinal Paul Zoungrana à Ouagadougou, où une délégation conduite par le ministre en charge de la fonction publique, Bassolma Bazié, a été reçue par le président de la Conférence épiscopale Burkina-Niger, Mgr Laurent Dabiré.
Dès l’ouverture, une prière suivie d’une minute de silence a été observée en mémoire des combattants tombés sur le champ de bataille. Le ministre Bazié a ensuite expliqué l’importance de la visite, rappelant que le président du Faso tient à féliciter et encourager les leaders religieux pour leur engagement. Il a souligné que leur rôle dans la préservation de l’unité nationale face à la crise sécuritaire actuelle est inestimable. Sans eux, les fractures au sein de la société burkinabè auraient été plus profondes.
Le Président Traoré les invite ainsi à persévérer dans ce combat spirituel et social, notamment en continuant de sensibiliser les communautés et les jeunes, qui sont souvent les premières victimes de la violence et du recrutement par les forces ennemies. Le ministre a insisté sur le fait que de nombreux jeunes, désorientés ou en quête de travail, se laissent facilement entraîner par les ennemis de la nation. C’est pourquoi, selon lui, il est crucial que les leaders religieux intensifient leurs efforts de sensibilisation pour guider la jeunesse vers des valeurs de paix et de résilience.
Mgr Dabiré a salué cette démarche du gouvernement, insistant sur l’importance de l’unité et de la solidarité nationale dans la lutte pour la restauration du territoire. Il a également réitéré l’engagement de l’Église catholique à soutenir la nation à travers des actions concrètes de sensibilisation et de prière.
Face aux menaces constantes qui pèsent sur la nation, le peuple burkinabè est appelé à faire preuve de résilience. La crise que traverse le Burkina Faso est un défi collectif, et c’est ensemble, guidés par une vision unifiée et renforcée par la foi, qu’il peut repousser les forces du mal et restaurer la paix.
Amen K.
