Annoncé en conseil des ministres il y a quelques jours, le plan opérationnel pour la souveraineté alimentaire dénommé « Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 » en République du Burkina-Faso va entrer dans sa phase active.
Pour y parvenir, d’importantes réformes sont prévues. Il s’agit de la mise en place d’un fonds unique, l’instauration d’un quota d’achat des produits locaux par les importateurs et le financement de l’offensive à travers le modèle de développement rizicole porté par les promoteurs privés.
L’atteinte de l’autosuffisance alimentaire est une priorité pour le gouvernement du Capitaine Ibrahim Traoré conformément à sa politique de conduire le pays vers une souveraineté totale dans tous les domaines. Pour ce faire, le plan scindé en deux volets, se concentrera d’abord sur huit filières prioritaires à savoir, les filières du riz, du maïs, du blé, de la pomme de terre, du poisson, du bétail, de la volaille et de la mangue.
Ensuite, le deuxième volet est relatif à la création d’au moins 100.000 emplois décents dans le domaine agropastoral pour les jeunes, les personnes déplacées internes et les volontaires pour la défense de la Patrie (VDP).
Le coût d’exécution du projet est de 592 milliards de FCFA et va se reposer sur un partenariat public-privé. L’Etat financera le projet à hauteur de 46% et 54% du financement proviendront des ressources privées.
Samy Tiam