Le Burkina-Faso et le Niger abandonnent à leur tour le G5 Sahel après le Mali. C’est fait, ceci devrait arriver tôt ou tard après la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). La messe est ainsi dite. Les trois pays pourront désormais se consacrer à cette nouvelle union qui augure déjà une excellente coopération axée sur l’intérêt des peuples de cet espace et qui a de beaux jours devant elle.
Un retour rapide sur l’essence du G5 Sahel laisse voir que cette organisation mise en place par le Burkina-Faso, le Mali, le Niger, le Tchad et la Mauritanie et dont l’objectif était de combattre le terrorisme dans la région du Sahel était mort-née pour n’avoir jamais reçu de mandat des Nations Unies à opérer sur le terrain. Aussi, cette force conjointe n’a jamais pu atteindre les objectifs escomptés presqu’une décennie après. Le plus déplorable est que la noble mission qui était assignée au G5 Sahel, a été sabotée pour d’autres intérêts, notamment étrangers.
Aujourd’hui, les trois pays dans leur marche vers la souveraineté absolue, pour le retour de la paix et de la sécurité et par ricochet pour le développement, ne peuvent plus rien attendre du G5 Sahel. Alors, avec la récente création de l’AES, les pouvoirs de Ouagadougou, Bamako et Niamey se positionnent de plus bel pour répondre aux aspirations de leurs peuples lesquelles se résument en une coopération militaire et économique, en une solidarité dans la lutte contre le terrorisme et en une meilleure intégration au sein du Sahel.
Alors, après le G5 Sahel, quelle sera la prochaine organisation ? La question se pose au regard des développements de l’actualité…
Ida Assiamoua