27 juillet 2024

Retrait de l’AES sans délai: Tant que la CEDEAO est en violation de ses propres textes, aucun pays ne les respectera

Il y a quelques jours, le Burkina-Faso, le Mali et le Niger annonçaient leur retrait sans délai de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Au lendemain de cette annonce, la CEDEAO, ce syndicat de Chef d’Etat a commencé par faire des pieds et des mains pour dire non à la décision historique prise par l’AES.

D’une part, la CEDEAO avance la carte de la négociation et d’autre part souligne que selon les textes de l’organisation, un tel retrait sera effectif que dans une année. Quels textes ? Ceux-là même que la CEDEAO n’a pas respecté quand il s’agit des pays de l’AES, surtout le Niger ?

Quels textes de l’organisation prévoient ces sanctions infligées au Niger ? Privé toute une population de produits pharmaceutiques et de produits de première nécessité ? La CEDEAO, loin de remplir les nobles missions pour lesquelles elle avait été créée, est devenue un organe de sanction des peuples aspirant à la liberté et à la dignité, affamant et tuant des femmes, des enfants et autres personnes vulnérables.

S’il faut parler de textes et s’y conformer, la CEDEAO devra commencer par elle-même de l’exiger. Tant qu’elle ne respectera pas les textes qu’elle a pris, ce sera ainsi. Par conséquent, le retrait de l’AES de la CEDEAO est sans délai.

Aissa Mongono

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