Les tensions croissantes entre Ivoiriens et Burkinabè, particulièrement exacerbées sur les réseaux sociaux, sont devenues un outil de division et de haine. Ces invectives, souvent amplifiées par des messages haineux et des fausses informations, ne profitent qu’à ceux qui cherchent à semer la discorde entre nos deux peuples frères. Ces querelles internes détournent l’attention des vrais problèmes et des ennemis réels de notre stabilité et notre développement.
En effet, au-delà de ces disputes orchestrées, se cachent des intérêts étrangers et impérialistes, qui profitent de nos divisions pour mieux s’implanter dans nos pays et exploiter nos richesses. Les valets locaux de ces puissances, souvent des figures influentes, sont complices dans cette manipulation. Ils jouent sur les sentiments nationalistes et xénophobes pour alimenter des conflits artificiels, tout en poursuivant leurs propres agendas, qui ne servent ni le peuple ivoirien, ni le peuple burkinabè.
Il est essentiel pour les citoyens des deux nations de rester vigilants et de prendre conscience de ces manipulations insidieuses. Nos véritables ennemis ne sont pas nos voisins, mais bien ceux qui utilisent la division pour affaiblir notre solidarité et notre cohésion. L’histoire et la culture partagées entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso montrent que nos destins sont liés. Nous avons des défis communs : lutter contre le terrorisme, améliorer les conditions de vie de nos populations et renforcer nos économies. Ces objectifs ne peuvent être atteints que dans l’unité et la collaboration.
Pour cela, il est crucial de dénoncer les discours de haine et de cesser de relayer des messages divisants sur les réseaux sociaux. Les vrais patriotes doivent identifier ceux qui cherchent à semer le chaos et les isoler afin de protéger notre unité. Ivoiriens et Burkinabè doivent se tendre la main, œuvrer pour la paix, et ensemble, combattre ceux qui cherchent leur malheur. L’avenir de nos nations repose sur notre capacité à résister aux manipulations et à bâtir ensemble un avenir solidaire et prospère.
Amen K.