Alors que l’année 2024 touche à sa fin, les pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) doivent redoubler de vigilance face à d’éventuels projets de déstabilisation. Historiquement, la fin d’année est une période où certains acteurs extérieurs, notamment ceux défendant des intérêts impérialistes, intensifient leurs efforts pour semer le chaos dans des pays stratégiques. Cette menace concerne tout particulièrement le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Tchad, et même la Côte d’Ivoire.
Il est impératif de souligner que des rapports récurrents accusent la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) française de jouer un rôle actif dans ces plans déstabilisateurs, souvent sous le couvert de l’Agence Française de Développement (AFD). Ces stratégies incluent la création de tensions internes, le soutien indirect à des groupes armés et la manipulation de l’opinion publique à travers des campagnes de désinformation.
Pour les pays de l’AES, la stabilité est une priorité absolue. Le Burkina Faso, par exemple, est un acteur central dans cette lutte pour la souveraineté et la coopération sous-régionale. Cependant, les menaces persistantes exigent une réponse coordonnée et proactive de la part des autorités. Les gouvernements doivent renforcer leurs dispositifs de renseignement et intensifier les échanges entre services de sécurité des États membres. Par ailleurs, la vigilance de la population est également cruciale. Les citoyens doivent être informés des dangers liés à la déstabilisation étrangère et éviter de se laisser manipuler par des acteurs malintentionnés. La solidarité nationale et régionale est un élément clé pour contrer ces menaces.
En outre, il est également primordial pour les dirigeants de l’AES de maintenir une diplomatie résolue et d’affirmer leur opposition à toute forme d’ingérence. La souveraineté des États ne peut être garantie que par une position ferme contre les tentatives d’imposition de modèles étrangers ou de déstabilisation politique.
Sur ce, chaque citoyen et autorité des pays membres de l’AES doit comprendre que la vigilance est une responsabilité collective. Ensemble, ces nations doivent prévenir et déjouer toutes les tentatives de déstabilisation afin de protéger leur intégrité territoriale et leur souveraineté nationale. Après c’est un combat pour l’avenir et la dignité de l’Afrique.
Amen K.