par L’Afrique est à la croisée des chemins. Plus que jamais, il est impératif pour ses États de se réveiller face aux nouvelles réalités de la lutte contre l’impérialisme occidental et le néocolonialisme français. Cette quête de souveraineté véritable, défendue avec vigueur par le Président burkinabè Ibrahim Traoré, ne peut réussir que par une remise en cause profonde des accords qui maintiennent le continent sous dépendance.
Comme le souligne si bien le Président Traoré : « On ne réveille pas quelqu’un qui ne dort pas ». Cette phrase forte invite chaque Africain, chaque dirigeant, à une introspection. Sommes-nous éveillés face à la domination économique, militaire et culturelle qui nous entrave encore ? Les accords militaires, économiques et culturels imposés par certaines puissances étrangères, sous couvert d’assistance, cachent souvent des objectifs contraires aux intérêts africains.
La souveraineté ne peut se limiter à des mots. Elle exige des actes concrets. À cet effet, la remise en cause des accords militaires entre les États africains et la France, symboles flagrants d’une dépendance persistante, constitue une étape cruciale. Ces accords, loin de garantir la paix et la sécurité, servent souvent à préserver des intérêts étrangers au détriment de ceux des peuples africains. L’expérience récente de plusieurs pays, notamment au Sahel, montre que des choix audacieux peuvent poser les bases d’une indépendance véritable.
Cependant, cette lutte ne peut être portée uniquement par les gouvernements. Elle doit être l’affaire de tous : citoyens, leaders communautaires, jeunes et anciens. Le réveil collectif est essentiel pour briser les chaînes du néocolonialisme et permettre à l’Afrique de choisir librement son destin.
Se départir de la servitude n’est pas une utopie. C’est une responsabilité historique que nous devons embrasser pour honorer les luttes de nos aïeux et offrir un avenir digne aux générations futures. Il est temps pour l’Afrique de s’élever, unie et déterminée, pour asseoir sa vraie souveraineté.
Amen K.
